Infos france inquietude suite a la disparition de Boukary Ouedraogo
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L’inquiétude des défenseurs des droits de l’Homme est grande depuis la disparition d’un membre de la société civile de Kaya, dans le centre-nord du Burkina Faso. Les proches de Boukary Ouedraogo, de l’organisation l’Appel de Kaya, sont sans nouvelles de lui depuis mercredi 22 mars.
Boukary Ouedraogo avait interpellé les autorités, quelques jours avant le 22 mars, sur la situation sécuritaire de la commune de Tombouri. La disparition de Boukary Ouedraogo intervient alors que le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, effectuait une visite à Kaya. D’après le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), des témoins ont vu Boukary Ouedraogo se faire arrêter.
«C’est dans la journée du 22 mars que le responsable de la société civile Boukary Ouedraogo a été enlevé et déposé pour une destination inconnue. C’était au camp militaire de Kaya où il a été déposé par des FDS (Forces de défense et de sécurité). C’était devant des témoins – ses camarades – et devant également d’autres populations civiles qui attendaient pour entrer en audience avec le président de la transition. On n’a aucune de ses nouvelles et on ne sait où il se situe exactement. Cette situation est fortement préoccupante pour les droits de l’Homme » a déclaré, à RFI, Daouda Diallo, responsable du CISC.
Le militant a poursuivi : «Ce que nous demandons, c’est très clair: la libération immédiate et sans condition de monsieur Boukary Ouedraogo, deuxièmement, que les autorités respectent les dispositions constitutionnelles sur la liberté d’expression et clairement qu’on ne peut pas sortir de cette crise sans le respect des droits de l’homme, sans le respect de la justice et sans les normes procédurales.»
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Infos francaise Benyamin Netanyahu a defendu sa reforme de la
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Benyamin Netanyahu est déterminé à mener sa réforme du système judiciaire alors que la rue rejette formellement ce texte, qui vise selon elle à affaiblir la Justice, au profit du politique. Dans un discours prononcé jeudi soir, le Premier ministre renvoyé s’est engagé « à mettre fin à la division ».
Avec notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa
Jusque-là Benyamin Netanyahou était resté en retrait de ce dossier, laisse son gouvernement mener cette réforme de la justice. Il semble avoir désormais changé de position. Il descend dans l’arène et défend désormais, coûte que coûte, cette réforme de la justice. Pourquoi ne pas avoir agi plus tôt? Il répond à cette question : « Parce que j’avais les mains liées. »
En effet, le Premier ministre est rendu inculpé dans trois affaires criminelles, et notamment pour corruption. S’attaquer à la Justice, tenter de l’affaiblir à travers une réforme, tout en étant sur le banc des accusés, cela constitue un conflit d’intérêt. Benyamin Netanyahu le reconnaît : il redoutait d’être frappé d’incapacité, et d’être démis de ses fonctions.
L’adoption d’un texte sur mesure pour le premier ministre
Alors qu’est-ce qui a changé pour qu’il puisse désormais agir librement ? Sa coalition, majoritaire au Parlement, a été adoptée pour lui, jeudi, un texte sur mesure. Désormais, en Israël, seul le Premier ministre en poste peut se déclarer lui-même inapte à exercer ses fonctions, en cas de problème physique ou mental. Le gouvernement peut également appliquer cette procédure d’incapacité, mais cela nécessite le vote des trois quarts des ministres.
Benyamin Netanyahu se met ainsi à l’abri. Droit dans ses bottes, il s’engage à mener son projet de réforme judiciaire, et balaie du revers de la main les revendications populaires.
►À lire aussi : Israël : la proposition de compromis d’Isaac Herzog sur la réforme judiciaire rejetée par le gouvernement
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Infos francaise larmee au coeur dun scandale de fausses informations
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Le quotidien Haaretz révèle que l’armée a eu recours à des faux comptes sur les réseaux sociaux pour influencer ou séduire les opinions publiques. Les remontent au mois de mai 2021, lors de la guerre à Gaza. L’armée israélienne avait déjà été épinglée durant cette même période, pour avoir menti à des médias étrangers, afin de ses intérêts stratégiques.
Avec notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa
En mai 2021, lors de la guerre à Gaza, l’armée israélienne diffuse délibérément une fausse information. Plusieurs médias étrangers la relaient. On parle alors d’une « incursion terrestre des troupes israéliennes à Gaza ». Cette infox avait pour objectif de contraindre les combattants du Hamas, à se retrancher dans des « tunnels » dans l’enclave palestinienne, pour les bombarder dans la foulée.
Gaza a été effectivement écrasée sous un tapis de bombes, mais la manœuvre a échoué. Car les responsables du Hamas, groupe armé palestinien au pouvoir à Gaza, avaient rapidement compris la supercherie.
Manipulation en ligne
Cette tentative de manipulation de la presse étrangère « a ébranlé l’image et la création de l’armée israélienne », écrit le quotidien Haaretz. L’armée a reconnu son erreur, et présenté ses excuses. Mais au même moment, l’armée continuait de mener une guerre de l’information, dans l’ombre. Cette fois-ci, dirigée contre sa propre population.
Son but : vanter ses réalisations auprès du public diffusé. Le tout, à travers des publications partagées par des faux comptes sur les réseaux sociaux. Épinglée une nouvelle fois, l’armée reconnue, là encore, une erreur.
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Bibliographie :
Essai de prospective environnementale. 2040, nord de la France…/L’ombreur solaire.,Clicker Ici .
Emmanuel Macron sort affaibli de la bataille des retraites. La majorité à les nerfs à vif, les oppositions sont remobilisées, les syndicats sont énervés, les Français sont en colère. Crise politique, crise sociale, crise démocratique… Moins d’un an après sa réélection, la question de l’avenir du second mandat d’Emmanuel Macron se pose déjà.
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Actualites france quelques centaines de personnes defilent en soutien au
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En Tunisie, près de 500 manifestants ont répondu à l’appel du Mouvement du 25-Juillet, un mouvement soutenant le président Kaïs Saïed pour se regrouper devant le théâtre municipal à Tunis et célébrer le 67e anniversaire de l’indépendance du pays. Leurs slogans sont principalement tournés contre l’ingérence étrangère dans les affaires du pays, à l’heure où l’Union européenne a exprimé des craintes quant à la régression des libertés et la crise économique qui menace la stabilité du pays. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell a déclaré, ce lundi 20 mars, que la situation en Tunisie est « très dangereux » et craint un effondrement de l’économie.
Avec notre correspondant à Tunis,Lilia Blaise
Des pancartes avec le slogan « Non à l’ingérence étrangère » écrit en plusieurs langues : ce lundi 20 mars au matin, les soutiens à Kaïs Saïed, ont exprimé leur rejet de la résolution du Parlement européen votée la semaine passée et qui condamne les dérives du pays à cause de la dernière vague d’arrestations touchantes des opposants.
Des accusations que rejette Kawther Kouki, banque de 34 ans et soutien de Kaïs Saïed : « Ces arrestations ne sont pas aléatoires. Nous ne sommes pas en dictature, ces interpellations se font dans le respect de la loi. Kaïs Saïed n’intervient pas dans le travail de la justice. Si vraiment il avait voulu interférer, il aurait mis tous ces gens en prison dès qu’il a pris le pouvoir le 25 juillet 2021. »
« Il est sur le bon chemin pour moi »
Idem pour les inquiétudes sur la situation économique du pays dont les indicateurs sont au plus bas ; Noureddine, enseignant de 47 ans estime que Kaïs Saïed n’en est pas responsable : « Il est sur le bon chemin pour moi, c’est comme s’il était arrivé dans une maison en état de vente et qu’il devait tout rénover, ça prend du temps. Moi, je trouve que c’est bien, il est en train de lutter contre la corruption. On ne peut pas tout changer d’un coup, il ya des lobbies économiques corrompus et difficiles à combattre. »
Noureddine repart dans la foule de manifestants où certains arborent des portraits du président et même des pulls à son effigie. Un soutien sans faille mais qui reste circonscrit, dans la rue, à quelques centaines de personnes.
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La Banque centrale européenne a augmenté son taux de 0,5 point malgré les turbulences bancaires. Au même moment, S&P Global Ratings a révélé, dans une note, que la hausse des taux pesait sur le bilan des banques et pouvait fragiliser certains établissements, même si le risque est « globalement contenu ». Une hausse qui a fait mal au secteur de la tech et la banque SVB, qui s’est effondrée le 10 mars 2023. Ironie du sort, les nouvelles technologies auraient entraîné à précipiter sa chute.
Le déclencheur de la chute de la Silicon Valley Bank (SVB), c’est une levée de fonds de la banque. Une opération qui n’était pourtant pas spectaculaire, explique Alexandre Baradez, analyste chez IG : « C’est une petite opération d’à peu près deux milliards de dollars, ce qui n’est pas inutile et qui est un montant relativement faible par rapport à la taille de cette banque. »
Mais la SVB évoluait dans un milieu concentré et très connecté, poursuit Rémi Bourgeot, économiste principal au Conference Board : « Ce qui est assez inédit, c’est cette concentration d’investisseurs influents qui ont pu sceller son genre de façon très rapide en appelant des entreprises, qui sont très dépendantes de ces fonds, à agir et à retirer leurs fonds. On a vu effectivement que les groupes de messageries et les réseaux sociaux avaient joué un grand rôle dans cette faillite. »
Résultat : en une journée, les clients ont retiré 42 milliards de dollars, alors qu’en 2008, en une dizaine de jours, l’établissement bancaire Washington Mutual avait fait face à près de 17 milliards de dollars de retraits.
La SVB victime de la technologie
En 15 ans, la communication s’est accélérée, ainsi que la capacité à déplacer des capitaux d’un simple clic ou depuis un téléphone. « C’est d’abord un avantage. Dans l’autre sens, quand il y a un risque, effectivement, cela accentue la vitesse de réalisation de ce risque. Bien sûr, la technologie a aussi joué un rôle, mais on voit bien que c’est un facteur de plusieurs choses », commente Alexandre Baradez.
Un autre expert alerte sur les risques liés à la vitesse de l’information, qu’il juge contre-productif en termes économiques. Elle incite à agir avant de réfléchir.
►À écouter aussi : SVB : comment la faillite d’une banque fait trembler les marchés financiers
Panique outre-Atlantique
La crise de liquidités qui a provoqué la faillite de SVB a des rétentions en Europe. La bourse craint que, comme les banques régionales américaines, le Credit Suisse n’ait pas assez de cash immédiat pour couvrir les retraits.
Malgré les résultats exceptionnels annoncés par les banques européennes, une panique s’empare des marchés. Jeudi 16 mars, Stoxx, l »indice des banques européennes, a terminé en baisse de 7%, et le CAC 40 a chuté de 3,5%.
Cela pourrait remettre en question la solidité du système bancaire européen. Selon Éric Delannoy, président-fondateur du cabinet Tenzing Conseil, il n’y a pas de raison de s’inquiéter.
« L’avenir des banques est plutôt radieux »
Éric Delannoy affirme la solidité des banques européennes
Patricia Lecompte
► À lire aussi : Pourquoi la chute de la Silicon Valley Bank, bras financier de la tech, provoque autant d’émoi
Bibliographie :
Histoire de France/Voir aussi.,L’ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
Informations france des experts interroges sur la sante de Felicien
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Ce 15 mars 2023 à La Haye aux Pays-Bas, l’un des trois experts qui estiment que l’homme d’affaires Félicien Kabuga n’est pas apte à subir son procès a été signalé par le Mécanisme international ayant remplacé le Tribunal pénal international pour le Rwanda. Ces auditions vont se poursuivre jusqu’à la fin du mois sur l’état de santé de celui qui est considéré comme le financier du génocide des tutsis en 1994.
Avec notre correspondant à La Haye, Stéphanie Maupas
Félicien Kabuga serait inapte à subir son procès : ce sont les conclusions de trois experts mandatés par le Mécanisme de l’Organisation des nations unies (ONU) chargé de juger l’ex-homme d’affaires rwandais.
En procès depuis septembre, il doit répondre de génocide et de crimes contre l’humanité. Mais l’audition des témoins à La Haye, aux Pays-Bas, est pour l’instant suspendu en raison de la santé déclinante de l’accusé, âgé de 89 ans selon ses propres dires.
► À lire aussi Génocide des Tutsis au Rwanda : inquiétude après la suspension temporaire du procès de Félicien Kabuga
Les juges ont convoqué les trois experts qui devront déposer d’ici le 30 mars 2023 à la barre du tribunal. Deux professeurs de psychiatrie légale et un neurologue devront répondre aux questions des juges et des avocats d’ici le 30 mars. Dans un rapport remis au début du mois, ces trois experts ont estimé que Félicien Kabuga n’est pas apte à subir son procès. Alors les juges veulent en savoir plus.
L’homme d’affaires rwandais souffre de troubles de la mémoire, du raisonnement et de la communication, et d’une dégradation de son état, a expliqué à la barre, ce 15 mars 2023, le premier expert, le professeur irlandais Henry Kennedy . Au terme de ces interrogatoires, les juges espèrent trouver une issue à l’impasse dans laquelle se trouve ce procès, rythmé depuis son ouverture par l’état de santé de l’accusé.
Le juge-président a notamment interrogé l’expert sur la possibilité de conduire le procès sans l’accusé, d’enregistrer les preuves et les témoignages en son absence. Mais pour le professeur Kennedy, Félicien Kabuga ne serait pas capable, aujourd’hui, de comprendre les preuves.
Félicien Kabuga a assisté à l’audience par vidéoconférence depuis l’unité hospitalière de la prison. Il est apparu rapidement sur les écrans de la salle d’audience, portant une barbe de plusieurs jours.
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