Les anis de Flavigny, trésors sucrés d’un village médiéval diffusé par Le Point – Toute l’info en continu le
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Titre exacte donné par le journal était: Les anis de Flavigny, trésors sucrés d’un village médiéval
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Perché sur un éperon rocheux au cœur de la Bourgogne, Flavigny-sur-Ozerain (Côte-d’Or) semble figé dans le temps. Ce village médiéval, classé parmi les plus beaux de France, s’est développé autour de son abbaye bénédictine fondée au VIIIe siècle. C’est dans l’enceinte même du bâtiment que se perpétue une tradition gourmande : la fabrication des célèbres anis de Flavigny.
Depuis des générations, la fabrique y est installée, préservant un savoir-faire artisanal transmis au fil du temps. Les effluves sucrés de la petite dragée blanche parfumée à l’anis se mêlent à l’atmosphère paisible du lieu, où vivent seulement 340 âmes.
L’histoire des anis de Flavigny remonte à bien avant la Révolution française. Selon la tradition, c’est un Romain, Flavien, qui aurait apporté la graine d’anis lors de la guerre des Gaules en 52 avant J.-C.. Cette graine était censée soigner ses troupes de troubles digestifs. En 718, les moines de l’abbaye ont l’idée d’enrober cette graine de sirop de sucre, créant ainsi une confiserie unique.
Après la Révolution, les moines quittent l’abbaye et la fabrication des anis passe de famille en famille. En 1923, Jean Troubat reprend la maison, suivi par son fils Nicolas en 1965, puis par sa petite-fille Catherine depuis 1990. Aujourd’hui, l’entreprise familiale produit près de 200 tonnes de bonbons par an.
« La première fois que j’ai voulu faire des anis parfumés à la rose, je me suis trompée dans la quantité de parfum, raconte Catherine, héritière de la maison. Tout le village a senti la rose, mais les bonbons étaient immangeables. » Un souvenir qui illustre la précision nécessaire à la confection de ces dragées emblématiques.
« Comme une boule de neige »
La recette reste inchangée depuis quatre siècles : une graine d’anis vert, du sucre de betterave, de l’eau de Flavigny et des arômes naturels. Les graines, importées d’Égypte ou d’Espagne, sont déposées dans de grandes bassines en cuivre au premier étage de la fabrique. En ce mois de juin, la température dépasse les 30 degrés, et le bruit incessant des sept bétonnières en rotation continue résonne dans l’atelier.
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À côté, le sirop de sucre chauffe doucement. « On fait couler le sirop sur les graines qui roulent, qui grossissent peu à peu, comme une boule de neige », explique Catherine. Quinze jours sont nécessaires pour qu’une graine atteigne le poids idéal, à peine un gramme, après avoir été enrobée de multiples couches de sucre.
La fabrication des arômes, elle aussi, relève de l’artisanat : « Pour faire un litre d’arôme de rose, il faut deux tonnes de pétales », précise-t-elle. Aujourd’hui, les anis de Flavigny proposent une diversité de saveurs. Après la version originale à l’anis, la gamme s’est élargie avec l’anis à la menthe, puis la rose, la mandarine, la réglisse, la violette, le gingembre, la fleur d’oranger, le cassis et le citron, entre autres. À Flavigny-sur-Ozerain, la fabrique des anis incarne ainsi la parfaite alliance entre un patrimoine historique exceptionnel et un savoir-faire artisanal vivant, transmis avec passion de génération en génération.
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