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Pour un Premier ministre impopulaire qui présente les grandes lignes d’un budget qui ne le sera pas moins, il est une perspective encore plus angoissante que d’être menacé par une censure à l’automne : c’est celle de savoir que l’on n’est même pas soutenu par les siens… François Bayrou l’a d’ailleurs dit très clairement, en conclusion de sa conférence de presse, ce mardi : « Le gouvernement sait qu’il est autant à la merci des oppositions qu’aux doutes de ses soutiens », a-t-il reconnu, fixant ses ministres installés au premier rang.
Après les annonces du chef du gouvernement, on ne se bouscule pas, dans les rangs du fragile socle commun, pour défendre sa thérapie de choc, qui doit permettre de dégager 43,8 milliards d’euros d’économies en 2026. Le soir même, à l’hôtel de Ségur, les chefs à plume des formations politiques censées soutenir Bayrou n’étaient même pas présents : Gabriel Attal, patron de Renaissance, Laurent Wauquiez, président du groupe LR à l’Assemblée nationale et Édouard Philippe, fondateur d’Horizons, manquaient étonnamment à l’appel…
Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur et poids lourd, s’il en est, de ce gouvernement, est arrivé à la dernière minute. Et, alors que les ministres concernés prenaient la parole, le patron des LR s’est exprimé sur X (anciennement Twitter) pour apporter son soutien à… Michel Barnier. L’ancien Premier ministre a en effet jugé opportun d’annoncer à ce moment-là sa candidature à l’élection législative partielle organisée en septembre à Paris.
Seconds couteaux
On songe à cette formule si juste – et si drôle – que le patron du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille, livrait récemment au Point : « Bayrou fait Paris-Dakar avec une 4L sans portes. Mais, tant qu’il y a de l’essence, il roule. » On serait tenté d’ajouter que les roues qui soutiennent le véhicule ont crevé. Alors qu’il a sans doute plus que jamais besoin de ses troupes, le Béarnais se retrouve seul en plein désert. Seul le président de la République lui a publiquement apporté son soutien, saluant un plan qui a « la vertu du courage, de l’audace et de la lucidité ».
« Le fait d’envoyer des seconds couteaux à un rendez-vous si important pour la France envoie un mauvais signal », regrette un député MoDem, qui pointe le « manque de courage » des représentants du socle commun. À la réunion de travail organisée à 19 heures, là encore, ni Attal ni Wauquiez n’étaient présents – leurs entourages font savoir que le premier avait un « engagement de longue date » et que le second était chez lui, en Haute-Loire.
Par conséquent, David Amiel représentait le groupe Ensemble pour la République (EPR) et Thibault Bazin, celui des Républicains. « Il est dommage d’avoir loupé cette première réunion, d’autant qu’elle était constructive. Nous avons eu quelques accrochages sur les deux jours fériés et le sénateur Jean-François Husson a dit que c’était suicidaire de demander 5 milliards d’euros aux collectivités territoriales. Mais chacun était dans son rôle et on a avancé », raconte un participant.
Le lendemain, quelques rares voix se sont fait entendre. Marc Fesneau, proche de longue date du Premier ministre et président du groupe MoDem à l’Assemblée, a été envoyé sur France Inter pour assurer le service après-vente. Laurent Wauquiez a également pris la parole dans la matinée, estimant que le plan de François Bayrou a « le mérite de chercher des solutions » mais doit être « corrigé et amélioré ». Même si le plan reprend certaines idées classiques de la droite, comme la nécessité de s’attaquer aux nombreux opérateurs de l’État, cette copie « recourt de façon trop importante à des augmentations d’impôt » et « pèse sur la France qui travaille ».
Son groupe, a-t-il annoncé, exigera « un effort maximal sur la baisse de la dépense » de l’État. Pour l’heure, le soutien du groupe DR (Droite républicaine) à ce budget reste hypothétique ; il faut encore, assure-t-on dans l’entourage de Wauquiez, que le groupe « ajuste » l’architecture afin qu’elle soit « plus équilibrée ». Un soutien exigeant, en somme. Bruno Retailleau a quant à lui rappelé sa ligne : « dépenser moins » et « travailler plus ».
« Il ne propose pas de réelle transformation »
« Si la vision dessinée par le Premier ministre est globalement la bonne, des angles morts importants restent à combler pour que l’effort demandé soit véritablement puissant et juste », écrit le patron de LR dans un communiqué de presse. En marge d’un déplacement, le ministre de l’Intérieur a également réitéré son souhait de réformer l’aide médicale d’État (AME), tandis que l’immigration n’a pas du tout été abordée dans l’intervention de François Bayrou.
Quant à la position du groupe Ensemble pour la République, elle devait être arrêtée lors d’une réunion à 15 heures mercredi mais l’on assure que « l’approche générale est de soutenir le discours courageux du Premier ministre ». « Nous ne sommes pas des Ponce Pilate budgétaires qui multiplient les lignes rouges. Nous ferons des propositions constructives, sérieuses et chiffrées », assure David Amiel, chef de file des commissaires aux finances du groupe EPR. « Nous saluons et nous soutenons la volonté du Premier ministre exprimée hier, l’ampleur du redressement budgétaire à faire, et la reprise de notre désendettement », a souligné de son côté Gabriel Attal.À LIRE AUSSI « François Bayrou a eu raison de tirer sur le signal d’alarme »
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Dans le socle commun, la charge la plus violente est sans doute venue du maire du Havre et fondateur d’Horizons, Édouard Philippe. « Ce n’est qu’un plan d’urgence. Il ne propose pas de réelle transformation, aucune réforme structurelle des politiques publiques qui ne fonctionnent plus », cingle-t-il auprès du Parisien. En conseil des ministres ce mercredi, l’un de ses proches, Laurent Marcangeli, ministre de l’Action publique, a fait comprendre qu’Horizons voulait bien prendre la main sur la partie « en avant la production », laissant entendre que le volet « stop à la dette » leur convenait moins…
« On a l’impression qu’ils s’en foutent, que ça ne les regarde pas, que ce n’est pas le problème mais celui de Bayrou, fulmine l’élu MoDem cité plus haut. Mais si le budget ne passe pas, c’est eux qui reprendront le bâton merdeux. » Le successeur de François Bayrou serait, alors, bien content de pouvoir compter sur de (vrais) soutiens.
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Bibliographie :
Affaire Priore/Les expériences biologiques.,Redirection vers la fiche de présentation. A emprunter en bibliothèque.
La France nucléaire. L’art de gouverner une technologie contestée.,Fiche de l’ouvrage. A emprunter en bibliothèque.
Technologie/Lignes et services de métros/Prolongements et créations de lignes de métros en Île-de-France/Le prolongement de la ligne 11.,Infos sur ce livre.

