Comment le MMA est devenu un phénomène de société en France diffusé par Le Point – Toute l’info en continu le
Voilà qui va vous séduire : Un nouveau papier que je viens de repérer sur le web et que nous vous reproduisons ci-dessous. La thématique est « Actualité française ».
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Titre exacte donné par le journal était: Comment le MMA est devenu un phénomène de société en France
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Longtemps banni et associé à une image de violence brute, le MMA connaît aujourd’hui une ascension fulgurante en France. Quatre ans après sa légalisation, la discipline a conquis 60 000 licenciés et séduit un public de plus en plus large, avec une progression record de 300 % des inscriptions en un an. Bien plus qu’un sport de combat spectaculaire, le MMA s’impose comme un phénomène de société, porté par une jeunesse avide de dépassement de soi et d’exigence.
Cette mutation dépasse les frontières hexagonales. Récemment, le New York Times consacrait même un article à la fascination des élites de la tech et de la cryptomonnaie pour les arts martiaux, en quête de repères solides dans un monde en perpétuelle agitation. Une illustration de l’attrait universel du MMA, devenu un symbole de résilience et de rigueur.
En France, ce succès n’aurait pas été possible sans l’engagement de Bertrand Amoussou. Dans son livre Hors De La Cage, il retrace seize ans de combat pour sortir le MMA de l’illégalité et déconstruire les clichés. À travers son parcours, c’est toute l’évolution du regard porté sur cette discipline qui se dessine : de la défiance à la reconnaissance, du sport marginal à la culture populaire. Rencontre avec celui qui a mené le MMA de l’ombre à la lumière.
Le Point : La violence est souvent associée au MMA. Comment la distinguez-vous de la pratique sportive ?
Bertrand Amoussou : L’idée de violence est difficile à définir… Pour moi, la violence, c’est l’intention. Quand on fait un sport de contact, on se mesure à quelqu’un qui s’est préparé pour nous affronter. L’intention est complètement différente de la violence gratuite. 99 % du temps, à la fin d’un combat, les adversaires se tombent dans les bras, se félicitent. Il n’y a pas de haine, au contraire, on remercie l’autre de nous avoir fait grandir.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers le MMA après le judo et le ju-jitsu ?
Ce qui m’a plu, c’est de pouvoir m’exprimer dans différents domaines des arts martiaux. J’ai excellé en judo, mais j’avais envie d’être complet. Le MMA, c’est le mélange d’arts martiaux : on peut faire du judo, des sports de préhension, des sports de percussion… L’idée, c’est de devenir le plus complet possible.
Votre livre retrace seize ans de combat pour légaliser le MMA en France. Est-ce une réponse aux préjugés sur la violence de ce sport ?
Forcément. J’y explique les arguments que j’ai dû déployer pour défendre le MMA, les clichés auxquels j’ai été confronté, et la manière dont j’y ai répondu. Pendant longtemps, ce sport a été réduit à une image de violence gratuite. Il fallait déconstruire ces caricatures.
Quel message avez-vous voulu transmettre à travers ce livre ?
C’est d’abord le récit d’un combat de seize ans, un héritage que je veux laisser à mes enfants. Mais au-delà de mon histoire personnelle, c’est un message de résilience. Je n’ai jamais été seul : ce livre est aussi celui de tous ceux qui ont porté ce combat avec moi. Je pense à Rémi Salvador, à mon père, et à tous les professeurs et combattants qui, aujourd’hui, peuvent vivre de cette discipline grâce à ce travail collectif.
Comment expliquez-vous l’engouement des jeunes pour le MMA ?
C’est un sport en phase avec son époque, où tout va vite et où l’on veut tout, tout de suite. Le MMA, c’est une sorte de salade composée : on mélange les disciplines, on s’amuse dès le premier cours. Il y a aussi l’image – c’est le sport de combat ultime, tendance, impressionnant. Les ados adorent ce côté « waouh », l’idée de tout essayer sans se limiter, avec en plus une dimension de self-défense qui parle beaucoup aujourd’hui.
Le MMA est-il accessible à tous ?
Pour pratiquer, le MMA reste accessible : les clubs proposent des tarifs comparables à ceux des autres sports de combat. C’est surtout les grands événements qui restent onéreux, ce qui peut freiner certains spectateurs. Mais dans les salles, on croise des pratiquants de tous les milieux. C’est un sport fédérateur, ouvert à tous.
Les femmes sont-elles de plus en plus présentes dans le MMA ?
Oui, leur nombre augmente. Les femmes sont des combattantes, souvent plus acharnées que les hommes. Elles restent minoritaires, mais cela tient beaucoup à des questions d’éducation. Signe fort : le MMA est le seul sport de contact où elles sont rémunérées à égalité avec les hommes. Et ça, ce n’est pas anodin.À LIRE AUSSI Benoît Saint Denis : le crucifié du marketingComment avez-vous changé l’image du MMA dans les médias ?
Il fallait casser l’image d’un sport brutal réservé à l’UFC ou à la compétition. Le MMA, c’est d’abord un sport éducatif, ouvert à tous. J’ai su que le combat d’image était gagné le jour où TF1 a diffusé, au 20 heures, un reportage montrant un prêtre et une dentiste sexagénaire pratiquant le MMA pour leur bien-être. Ce soir-là, je me suis dit : ça y est, la boucle est bouclée
Depuis la légalisation, le regard sur le MMA a-t-il changé ?
Oui, sans aucun doute. Autrefois, à la simple vue d’une cage, les réactions étaient épidermiques : « Oh mon Dieu ! ». Aujourd’hui, c’est devenu banal. Le public s’est habitué, il a compris ce qu’est réellement le MMA. Cela reste un sport de contact, avec ses KO et ses commotions, comme dans toutes les disciplines de haut niveau. Mais sur le plan éducatif, la pratique est encadrée et très sécurisée. L’engouement populaire le prouve : désormais, stars et footballeurs se pressent aux événements, devenus « the place to be ». Être vu au bord de la cage, c’est presque un marqueur social. Une preuve que le MMA a bel et bien changé d’image et s’est installé dans les mœurs.
Quel message souhaitez-vous transmettre à travers votre parcours et ce livre ?
Ce livre, ce n’est pas seulement l’histoire du MMA en France, c’est celle d’un combat personnel, d’une trajectoire de résilience. Il s’adresse à tous ceux qui luttent, qui doutent. Même au plus bas, il faut croire que c’est possible. Ne laisse personne te dire que tu n’y arriveras pas. Tout peut arriver, à condition d’y croire.
À Découvrir
Le Kangourou du jour
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Hors de la Cage, de Bertrand Amoussou, Kokoro, 384 p., 29 €, mai 2025.
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Bibliographie :
Histoire de la France au XXe siècle.,A découvrir .
Notre intérêt national.,A lire. .
Système politique du Royaume-Uni/Les maisons de Lancastre et d’York.,A lire. .