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Au fait, comment finit « Magnum » ? publié par Le Point – Toute l’info en continu le

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Certes, Deux Flics à Miami. Mais, à part elle, quelle autre série américaine que Magnum peut se vanter d’avoir incarné avec autant de panache la quintessence des années 1980  ? Cocréée par Donald P. Bellisario et Glen A. Larson, Magnum PI (son titre original, pour private investigator – détective privé) naquit et mourut avec la décennie Reagan. Produite par la branche télé du studio Universal pour la chaîne CBS, elle débuta le 11 décembre 1980 pour s’éteindre définitivement le 1er mai 1988. Et son existence, quasiment synchrone avec les deux mandats du président républicain, l’a inscrite à tout jamais dans les mémoires comme l’emblème d’une Amérique des eighties insouciante, amatrice de belles bagnoles, chemises à fleurs et jolies pépées.

Mais, sous le chrome de la Ferrari rouge, du divertissement et du cadre paradisiaque des aventures du célèbre privé d’Hawaï palpite un cœur monumental auquel il faudra bien rendre hommage un jour ou l’autre. Parce que non contente d’être infiniment plus riche que ne le laissent penser les souvenirs certes bienveillants (et pertinents) du grand public, Magnum a aussi réussi son évolution sur la longueur. Et mieux encore : elle n’a pas raté ses adieux, dans un ultime épisode fabuleux où les destins du héros et de ses amis – le majordome Higgins, le pilote d’hélico Terry et le boss du club King Kamehameha, Rick – furent bouclés de main de maître par les scénaristes au terme de huit saisons. Une qualité rarissime en télé.

Rouvrons la boîte à souvenirs – et notamment ceux des téléspectateurs français qui, les bienheureux, découvrirent Magnum lors de sa première diffusion, un 13 décembre 1981, sur Antenne 2, juste après le déjeuner dominical, dans la sacro-sainte émission Dimanche Martin de Jacques Martin. Thomas Magnum (Tom Selleck, superbement doublé par Francis Lax en VF) est donc cet ancien officier de l’US Navy profondément marqué par le conflit vietnamien. Démobilisé, il a tourné la page en épousant une carrière de détective privé, chargé par ailleurs d’assurer la sécurité de la somptueuse villa hawaïenne de l’auteur de best-sellers Robin Masters (toujours en voyage, jamais dans les parages…), où il est hébergé dans une dépendance. Sur son dos en permanence : l’horripilant concierge de luxe Jonathan Quayle Higgins (John Hillerman), lui aussi ex-militaire dans son pays d’origine, la Grande-Bretagne, flanqué de ses dobermans Zeus et Apollon.

Les amours de Magnum

À Hawaï, Magnum a retrouvé ses anciens frères d’armes, Theodore « TC/Terry » Calvin (Roger E. Mosley) et Orville « Rick » Wright (Larry Manetti), eux aussi réinsérés dans le civil après la guerre. Entre deux enquêtes (une par épisode en général), il coule une vie insouciante à base de baignades dans le Pacifique, sport, conquêtes féminines et cocktails en bord de plage. Le concept aurait pu se limiter à son volet divertissant – fort bien assumé, d’ailleurs. Mais, au fil de ses printemps, Magnum va étoffer tous ses personnages, depuis son pivot central jusqu’aux seconds (voire troisièmes) couteaux. Les scénaristes, étonnamment libres dans le cadre d’une fiction de prime time sur une grande chaîne commerciale, vont peu à peu triturer le format, briser le 4e mur (lorsque Thomas regarde la caméra en prenant le public à témoin), flirter avec le fantastique, introduire des références cinéphiliques à gogo, complexifier les intrigues, varier les humeurs en passant de l’humour désopilant au drame sans prévenir…

Et surtout, ils infligent à Magnum une douloureuse cicatrice – celle de sa cruelle séparation avec son épouse Michelle, rencontrée au Vietnam et piégée dans un imbroglio diplomatique implacable. Le moustachu fait assaut d’immaturité tout au long de la série – un vrai geek avant l’heure – pour mieux enfouir cette plaie ouverte qui n’en finit pas de le ronger. Cette épaisseur, inhabituelle à l’époque, s’accompagne d’une subtilité dans l’écriture tout aussi singulière, sortant régulièrement des sentiers battus pour offrir au spectateur de très grands épisodes. Un parmi tant d’autres : l’inoubliable « Record battu », ouvrant la saison 4 et où un Magnum égaré dans l’océan après un accident doit se battre pour survivre tout en se remémorant un souvenir particulièrement déchirant.

Une ultime saison 8 de toute beauté

Bref, Magnum va mûrir comme un bon vin plutôt que de s’éventer comme une Budweiser cheap. Mais, hélas, la concurrence du Cosby Show, dès 1984 sur NBC, va lentement faire apparaître de gros nuages dans le ciel bleu du héros tragicomique. En baisse inexorable dans les audiences, la création de Bellisario s’achemine vers une impasse dans sa septième saison, qui débute le 1er octobre 1986 sur CBS. Magnum doit mourir. Littéralement, puisqu’à l’issue du 22e et dernier épisode, dans le coma après le tir fatal d’un assaillant, il accepte, depuis les limbes, de rendre l’âme pour de bon après avoir joué les anges gardiens au service de Michelle, menacée par les services secrets vietnamiens pour sa collaboration avec le gouvernement américain.

Cette issue tragique bouleverse l’Amérique et, grisés par des scores de nouveau en trombe, Bellisario, ses auteurs et CBS font renaître Magnum pour treize ultimes épisodes. Et les fans de retrouver donc à la rentrée 1988 leur privé de choc, qui se réveille subitement de son coma pour de nouvelles enquêtes. À l’arrivée : une saison 8 resserrée de toute beauté, un vrai feu d’artifice où les scénaristes n’ont plus rien à perdre et où le public va en voir de toutes les couleurs. De la comédie (le génial et hilarant « Métamorphoses » avec une Julia Migenes on fire), du thriller (la mort du lieutenant Tanaka dans « L’étoffe d’un champion »), du surnaturel (« Recommencement »), un pastiche d’Indiana Jones (« À la recherche de l’art perdu », brillant clin d’œil au rôle célèbre que Tom Selleck laissa filer à cause de son contrat avec CBS)… Et, bien entendu, la résolution de la saga vietnamienne qui n’a jamais cessé de hanter tout le récit.


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Dans l’incroyable « Raison d’État », notre héros si insouciant perd la boule en visionnant une mystérieuse K7 vidéo montrant l’assassinat, dans un attentat à la voiture piégée, de Michelle et de la petite Lily, fruit des amours de Magnum avec sa bien-aimée. Un choc majeur qui, dans le magnifique double épisode final, « À la recherche de Lily », trouvera un rebondissement heureux – surtout dans la seconde partie. Un segment final où tout se met en place – et qui ne pouvait décemment pas mal se terminer pour le privé si cher à nos cœurs. Lequel va finalement retrouver sa fillette bien vivante – elle n’était pas dans le véhicule plastiqué, contrairement à Michelle. Apaisé, il réintègre la marine pour mieux protéger Lily, tandis que TC se réconcilie avec son épouse et que Rick se marie – le dénouement prend d’ailleurs place lors de cette cérémonie nuptiale, qui nous tirera forcément quelques larmes entre deux rires. Higgins, après avoir avoué à Magnum qu’il était bel et bien Robin Masters, se rétracte sous la forme d’une pirouette qui formera les mots de la fin : « Poisson d’avril ! »

Tout l’ADN de Magnum aura été concentré dans ces quarante-cinq minutes : la comédie, la tension, l’émotion, la décontraction. Le tout conclu par un poignant générique final, best of de plusieurs scènes clés de la série, rythmé par une mélodie heureuse composée par l’indispensable Mike Post. Oui : on nage en pleines eighties pur jus, mais dans ce qu’elles avaient de meilleur. Et la fête se poursuit même après ces adieux puisque, dans une nouvelle fissure du 4e mur, un plan nous montre un téléviseur diffusant ledit générique… Puis Magnum qui entre dans le champ, vêtu de son uniforme de la Navy, prend la télécommande, se tourne vers le spectateur et lui adresse un dernier « Bonsoir », avant de nous plonger dans le noir ! Un délirant pied de nez pour une série qui n’a jamais cessé de nous épater. Et que n’avons jamais cessé d’aimer.


Au fait, comment finit « Magnum » ?

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