Publié le :
Les uns après les autres, les cabinets de chasseurs de tête et les sites spécialisés dans la recherche d’emploi font la même analyse : les hommes de moins de 45 ans sont de moins présents sur le marché de l’emploi en Russie. Une conséquence de la mobilisation et des fuites à l’étranger.
Avec notre correspondant à Moscou, Anissa El Jabri
Les livraisons en une heure, en pleine nuit, le week-end à Moscou, c’est terminé. Et même pour recevoir à domicile une commande, il faut désormais patienter en moyenne trois jours. C’est inédit. Le marché russe de l’emploi, déjà sous tension en sortie de crise Covid-19, est désormais très grippé sur certains postes.
Coursier – on le constate dans la vie de tous les jours dans la capitale russe –, mais aussi électricien, menuisier, préparateur de commandes, responsable commercial. Les ingénieurs et les programmeurs informatiques sont aussi très demandés. Résultat : les femmes tentent de plus en plus leur chance sur ces secteurs, plutôt dans les métiers du tertiaire, même si une augmentation de 4 % des candidatures pour les métiers d’agents de sécurité a également été constatée.
La mobilisation partielle a eu une autre conséquence : une hausse des offres d’emploi temporaire : +50% en octobre par rapport à septembre. Cette fois dans absolument tous les métiers : de vendeur à médecin en passant par enseignant ou directeur commercial. Les employeurs chercheraient à remplacer temporairement leur personnel mobilisé.
► À écouter aussi : Quels effets ont les sanctions économiques contre la Russie ?
Ouvrages sur le même thème:
Accueil/Recette.,Lien sur la fiche descriptive. Disponible sur internet.
La France des débuts de la IIIe République – 6e éd..,Lien sur la fiche de librairie.