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Infos françaises: « Combattre l’occupation russe est dans notre sang » #France

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« Combattre l’occupation russe est dans notre sang » annoncé par Le Point – Toute l’info en continu le

A nouveau, ce site va porter à votre connaissance un éditorial qui se propage sur internet. La thématique est «Actualité française».

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Titre exacte donné par le journal était: « Combattre l’occupation russe est dans notre sang »

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La Géorgie joue son destin européen. En cause, une loi sur « les agents étrangers » calquée sur une loi russe et destinée à museler les médias d’opposition et les organisations non gouvernementales. Depuis plus d’un mois, elle enflamme le pays caucasien de 3,7 millions d’habitants, dont 80 % de la population se déclare favorable à une adhésion à l’Otan et à l’Union européenne. Si ce texte, qualifié de « loi russe », est définitivement adopté dans les prochaines semaines, la Géorgie risque de se voir refuser toute négociation pour accéder à l’Union européenne à l’horizon 2030. D’ores et déjà, l’Allemagne a indiqué qu’elle voterait contre l’ouverture de négociations. Il s’agirait d’un revirement majeur pour cette ancienne république soviétique dont le statut de candidat à l’UE a été approuvé en décembre.

Reste un rendez-vous : les élections législatives en octobre. Le gouvernement prorusse, dirigé dans l’ombre par le milliardaire Bidzina Ivanichvili, 68 ans, pourrait très bien vaciller malgré les fraudes et la répression des voix dissidentes. Eka Gigauri, responsable de l’organisation anticorruption Transparency International en Géorgie, détaille les conséquences de la « loi russe ».

Le Point : Dans quelle mesure cette loi vise-t-elle votre organisation ?

Eka Gigauri : Notre organisation est, bien sûr, la première cible de cette loi. Ce n’est pas une surprise. Dans ses déclarations publiques, le pouvoir a toujours violemment critiqué notre action. Je suis régulièrement présentée comme une personne horrible et je fais l’objet de campagnes de dénigrement. Tous les jours paraissent dans la presse gouvernementale des articles sur ma famille, les biens que je cacherais, ceux de mon frère. Ma photo se retrouve à l’entrée des stations de métro accompagnée de la désignation « traître » ou « mangeuse de subventions ». Il y a quelques jours, le mot « traître » a été peint sur ma voiture. Il s’agit de méthodes typiquement russes.

Et pourtant, toutes les données de notre organisation figurent sur notre site Internet : les fonds alloués, l’origine des donateurs, le profil des 45 salariés, le montant des impôts payés, les actions menées. Il existe aussi un site gouvernemental qui recense les dons que nous recevons. Les autorités n’ignorent absolument rien de nos activités. Et de nos vies privées ! Il y a régulièrement des fuites d’enregistrements qui indiquent que nous sommes tous sur écoute. En matière de transparence, il est difficile de faire mieux. C’est bien la preuve que cette loi n’a rien à voir avec la transparence et de supposées actions clandestines de l’étranger.

À LIRE AUSSI Géorgie : la peur du grand remplacement par les RussesQuelle sera votre attitude si la loi est définitivement adoptée ?

Nous ne nous soumettrons pas. Il n’est pas question de nous enregistrer en tant qu’agents étrangers. Nous travaillons depuis des années pour la défense de la démocratie dans ce pays, nous œuvrons pour l’avenir de la Géorgie, nous sommes des patriotes. Pourquoi faudrait-il que je porte une marque qui supposerait que je sape les intérêts de mon pays ? Cela n’arrivera jamais et je pense que la plupart des autres organisations non gouvernementales sont sur cette ligne.

N’oublions pas que la Russie occupe toujours 20 % de notre territoire. Or, pour notre gouvernement, tout cela n’a aucune importance.

Quelles peuvent être les conséquences ?

On nous infligera probablement des amendes, nos comptes seront bloqués et il nous sera interdit de tenir notre rôle d’observateur lors des prochaines élections législatives ou de tout autre scrutin. Dans ces conditions, comment sera-t-il possible de considérer ces élections comme légitimes ? Je crains évidemment la fermeture de notre organisation, mais je redoute davantage les arrestations. Elles vont se multiplier dans les prochaines semaines.

L’Union européenne et les États-Unis doivent-ils sanctionner le pouvoir géorgien ?

Des sanctions doivent être imposées à l’entourage de Bidzina Ivanichvili et à sa famille. Tous ces gens aiment passer du bon temps en Occident ou veulent éduquer leurs enfants dans des universités occidentales. Autrement dit, ils veulent l’Ouest pour eux et la Russie pour nous.

Que vous inspire ce mouvement de protestation lancé il y a plus d’un mois ?

Il n’y a jamais eu de manifestations aussi massives depuis l’indépendance de la Géorgie. Il faut comprendre que notre attachement aux valeurs de l’Occident est une question existentielle pour nous. Cela fait deux cents ans que nous combattons l’occupation russe. C’est dans notre sang et ce gouvernement ne comprend pas cela. Lorsqu’en 2019 un député russe de passage a été invité par nos parlementaires à s’asseoir sur le siège du président du Parlement, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue. En voyant ce Russe dans l’enceinte de notre Assemblée, j’ai moi-même pleuré.

N’oublions pas que la Russie occupe toujours 20 % de notre territoire. Or, pour notre gouvernement, tout cela n’a aucune importance. À ses yeux, c’est de l’agitation créée par l’opposition. Nous avons la terrible malchance d’être voisins de la Russie, mais nous sommes profondément européens.

Comment expliquer l’énorme présence des jeunes dans ces manifestations ?

Nos jeunes ont la chance d’être nés dans la nouvelle Géorgie, postérieure à la révolution des Roses en 2003, une période pendant laquelle des réformes pro-occidentales ont vu le jour. Ces jeunes ignorent tout des écoles soviétiques, de la corruption, des pots-de-vin que les étudiants devaient verser pour récupérer un document officiel. Ils ne parlent pas russe, ne connaissent pas les chanteurs et les artistes russes. Depuis presque vingt ans, l’anglais est la principale langue enseignée. Beaucoup ont pu participer à des programmes universitaires à l’Ouest grâce à l’aide de l’Union européenne. Il est incompréhensible pour la propagande russe de ne pas parvenir à s’adresser à eux. Moscou tente de réagir en bâtissant des programmes universitaires destinés aux Géorgiens, mais ces jeunes appartiennent à un autre monde. Voilà pourquoi ils participent à ce combat.

Qu’en est-il de la corruption ?

La petite corruption se maintient à un faible niveau grâce notamment aux réformes adoptées au lendemain de la révolution des Roses. En revanche, la corruption dans les milieux politiques a bondi. Un petit groupe de personnes s’est considérablement enrichi. On est dans un schéma classique de kleptocratie. Je vous donne un seul exemple : on a récemment découvert qu’un ancien procureur général lié aux services de renseignements russes disposait de 23 propriétés immobilières. Lorsque les États-Unis l’ont sanctionné pour ses relations avec le FSB, la Banque centrale de Géorgie a émis un règlement selon lequel il est impossible de geler les actifs d’un citoyen géorgien sauf si un tribunal géorgien le décide. Dans la mesure où la plupart des juges sont corrompus, vous imaginez bien le cercle vicieux dans lequel on se trouve.


« Combattre l’occupation russe est dans notre sang »

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Bibliographie :

Guide du vélo en ville/Annexe 2 : statistiques françaises de sécurité routière.,Redirection vers la fiche descriptive.

Le Canton de Noyon (Oise).,Redirection vers l’ouvrage.

Photographie/Sociétés et organisations/Groupement national de la Photographie professionnelle.,(la couverture) .